2022 en douze extraits de journal

    Puisque la période est aux bilans, j’ai eu envie (comme l’autrice Pauline Harmange l’année dernière) de partager douze extraits de mon journal, soit un par mois, piochés au hasard. Le résultat donne un bon résumé de l’année.

    En conclusion, en 2022, j’ai dit « Bienvenue ! », « Adieu » ou bien « Ce n’est qu’un au revoir », j’ai eu l’impression de réussir à préserver ma santé mentale et je me suis rechargée au contact des belles choses en prévision des jours plus sombres. Ça a l’air de plutôt bien fonctionner.


Janvier : Me reposer quand je suis fatiguée.


Février : Ma vie idéale : art et écriture.


Mars : Ce qui m’encombre la tête c’est : « Qu’est-ce que je vais faire à manger ? Je dois plier le linge. Dans quel ordre ? Qu’est-ce que l’on va manger lundi soir ? (...) ».


Avril : C’était une femme qui aimait lire et étudier mais cela était un luxe pour une fille de paysans immigrés. Je suis persuadée que cette accumulation de frustration l’a rendue malade.


Mai : Aujourd’hui je me sans heureuse. J’ai passé un superbe week-end qui m’a nourri l’âme : belles découvertes musicales, communion, créativité. Je me réjouis à l’idée des belles choses qui m’attendent : expos, concerts, fêtes.



@petercarrick Artwork de l'album "Giant palm" par Naima Bock

@Jaider Esbell


Juin : Il faut que je ma fasse plus confiance pour organiser les choses.


Juillet : J’ai intégré l’information selon laquelle nous connaissons une grave crise écologique à l’échelle planétaire. Mais seule, je ne peux rien y faire. Ou si peu.

 

Août : Les plaisirs des vacances (partie 3) : un gros goûter après la piscine : cookies, tartes à l’abricot et à la noix de coco, glace à l’eau parfum menthe.


Septembre : Les monstres ressemblaient aux démogorgons de Stranger Things (je venais de finir la saison 4) mais ils évoquaient aussi les aliens dans Signes. Bref, corps bruns athlétiques, voraces, mais pas de bouche en forme de fleur. Je me souviens avoir dit (ou entendu, mais peu importe car, dans un rêve, tous les acteurs portent notre voix intérieure) : « C’est la même merde que pendant le covid ! ». Ce qui signifiait que l’extérieur était potentiellement dangereux voire mortel et c’était terrifiant.


Octobre : Où et comment produire notre nourriture et nos biens de consommation ? Grâce à quelle source d’énergie ? Une telle mobilité pour les particuliers est-elle souhaitable à l’avenir ? Est-elle seulement possible ?

Novembre : Je dois me ménager.

 

Décembre : Il faut dire que nouer des liens d’amitié ne va pas de soi pour moi. 


 

Commentaires

Articles les plus consultés